La guerre: plus facile et profitable grâce aux massmedias?

« Dictatorship would be a heck of a lot easier »

– George W. Bush

Une véritable démocratie veut que ce soit le peuple qui détiennent le pouvoir… ou du moins, qu’il en est l’impression. Je suis convaincu qu’une fois au pouvoir, un gouvernement en vient parfois à rêver de  prendre action comme bon lui semble, sans jamais avoir de comptes à rendre à sa population. Tout serait bien plus simple n’est-ce pas? Comme nous l’avons vu cette session-ci, l’utilisation des massmedias fut un véritable  » gamechanger  » dans l’art de la guerre. Historiquement, pour rallier les gens à notre cause dans un contexte de guerre, il fallait trouver un motif rassembleur, souvent religieux ou encore territoriale. Depuis l’époque de la deuxième guerre, ces motifs semblent tous tourner autour de l’économie. Mais qu’en est-il du sentiment d’appartenance de la population face à un tel contexte de conflit ? Sert-il véritablement leurs intérêts? Vont-ils l’accepter ? C’est là que les médias entre jeux.

À mon avis, il existe deux grande catégories où les médias jouent un rôle d’accessoires utile aux gouvernements dans le cas d’une guerre. Il y aurait d’abord l’information, ou encore l’image que l’on tente d’associer au conflit. Exemple avec les USA; les ADM en Irak, ou encore le culte que l’on confère à l’image du soldat servant sa patrie. Ces deux aspects ont grandement été ancrés dans la tête des citoyens grâce à la participation active des réseaux de télé, et des quotidiens papiers. La deuxième catégorie serait plutôt occupée par les médias de divertissement. Ce serait la diversion, voir l’aliénation. Il s’agit d’un rôle voué à détourné l’attention des masses, voir leur inculquer différentes valeurs les rendant trop occupés, voir trop peu intéressés pour s’attarder aux conséquences d’un conflit. Voilà, c’était un peu ma segmentation du rôle des médias modernes dans un contexte de guerre.

Bonne réflexion.

Quand partagé du contenu peut devenir une erreur – Panoptisme

Nous sommes apparemment rendus à l’ère où toutes les raisons sont bonnes pour sortir son téléphone ou sa caméra, et filmer toute sorte d’évènements aléatoires. Cette vidéo qui a rapidement fait le tour du Québec, aurait été produite en région, à Val d’Or plus précisément. Vague de consternation sur les réseaux sociaux, une bonne partie de la communauté web, pour ne pas dire la majorité, est des plus choquée par les agissements des policiers que l’on décrit comme étant de la brutalité et un non-respect du code déontologique. Avec un maigre 6 minutes d’intervention, dont on ignore le contexte et les circonstances, on en est venu à la conclusion que des policiers auraient mal agis. Que fait-on des motifs de l’intervention? Que fait-on du (ou des) crimes commis dans tout ça ? Comment en venons-nous à ne pas considérer les actions des deux autres hommes, et condamner aussi facilement une arrestation un peu musclé? J’ai l’impression que le consommateur moyen de contenu média s’en tient véritablement qu’aux éléments apparents en surface, mais néglige le fait d’aller au-delà de l’image afin de chercher l’essentiel du message.
J’ai déjà parlé de l’importance de l’esprit critique face aux médias dans un précédent billet, et j’ai fait part qu’une certaine éducation à ce niveau serait un atout pour une société en général. Cette situation en est un parfait exemple, car au bout du compte, j’ai l’impression que personne n’est gagnant dans ce type de polémique basé sur des impressions, des préjugés et des spéculations. Nous y sommes tous perdant en tant que collectivité, et par notre manque d’esprit critique face aux médias, nous condamnons rapidement des gestes sans avoir de fermes convictions sur ses circonstances. Dans cette situation particulière, je crains que les conséquences de notre acharnement sur ces policiers, ne soit qu’une réponse proportionnelle en terme d’actions prises par les partis concernés, afin de rendre ce type de pratique (filmer les interventions policière et les rendre public) plus facile à gérer. Il a déjà été questions d’équiper les policiers de caméras. Les photos radar commencent à faire leur apparition. Voudriez-vous qu’on installe des caméras, voir des micros dans les rues de Val d’Or? Que l’on surveille vos faits et gestes? J’exagère peut-être un peu, mais qui s’est où ce genre d’enfantillage peut nous mener? Est-ce que ça pourrait contribuer à lentement forger une future société panoptique?

D’un autre point de vu, entendons-nous sur le fait que les forces de l’ordre sont des instruments qui contribues grandement à instaurer ce sentiment d’être constamment sujet à un contrôle ou une surveillance. Ce type de pratique pourrait donc être interprété comme un rééquilibre dans la société panoptique, du moment que le citoyen conserve ses recours légales contre la police.

L’aspect social des quotidiens en ligne

Le journal de Montréal et de Québec ont fait une refonte complète de leur identité visuelle cette dernière année. Signe d’évolution chez ce type de média, pour qui le monde du papier ne sera bientôt plus qu’un support du passé. À l’air du numérique, il est impératif pour une entreprise du genre d’investir sur des plateformes en lignes afin d’offrir son produits aux consommateurs. Seulement, ces nouvelles méthodes nous amène certaines innovations des plus intéressantes, comme les sections commentaires des lecteurs. Cet aspect social des quotidiens en ligne me dérange de plus en plus, et a récemment attiré mon attention depuis les dernières élections provinciales. En fait, on semble remarquer ici un dédoublement de la facette objective, ou plutôt subjective des contenus livrés par les journaux. Ce que j’essaie de dire, c’est que l’idée principale d’un article est maintenant teintée en double. D’une part l’auteur est trop souvent porté à sortir les faits de leurs contextes dans ses articles, et de l’autre les lecteurs nous bombardent de leurs opinions, préjugés, ressentiments et sous-entendus sur le sujet. Mais ce qui est véritablement intéressant à propos des commentaires, c’est qu’ils alimentent un certains vent de violence sur la page. On y voit beaucoup de confrontation entre les utilisateurs, qui argumentent en fonction de leurs impressions personnelles ou encore leurs allégeances politiques. Qu’en pensez-vous ? Y-a-t ’il du bon à tirer de ces nouvelles tendances web, où favorisent-elles une sorte de désinformation?

Peut contenir des placements de produits

Voici une étiquette que l’on aimerait bien voir apposer sur nos fabuleux médias de consommations. C’est dommage, mais lorsque l’on commence à le remarquer, on ne peut s’empêcher que d’extrapoler sur les montants d’argent dont il a été question afin de faufiler telle ou telle marque dans un film, un clip, une émission de télé… etc. Je vais toujours me souvenir la première fois que ça m’a sauté aux yeux, il y a environ 10 ans de cela. C’était la fois où j’ai visionné Minority Report de Steven Spielberg sur le cable (je crois que c’était TQS ou TVA). Il y avait tellement de placement de marques et de produits que je n’ai plus jamais regardé un film de la même manière par la suite. Prédominé par Lexus, Bulgari et Nokia, ce film fait au total la promotion de plus de 12 marques et produits majeurs, chacun offrant une rare subtilité dans leur démonstration (lol). Je me souviens en avoir discuté avec des amis de l’école, qui ne me croyaient pas lorsque j’affirmais que Pepsi payait les films chaque fois que l’on y montrait leur logo… Bref, avec nos récentes approches envers les films axées sur la littératie médiatique, j’en viens à me demander si ce n’est pas ce type de pratique commerciale qui est en train de tué l’aura chez l’art cinématographique. Peut-il y avoir une aura sans authenticité? Je continu de penser que oui, même les arts numériques copiés en série peuvent être inspirante et renfermer une profondeur qui va au-delà de l’image. Seulement, je crois que faire usage des placements de produits, ou tout autre technique vouée à la maximisation des revenus comme la segmentation et les études marketings, dépouillent tout simplement l’oeuvre. Pour unir art et cinéma, ça prend du caractère et de la sincérité. Le marketing y a peut-être sa place pour promouvoir l’œuvre comme telle, mais certainement pas dans son corps.

Ceci étant dit, nous sommes en 2014, et je ne crois pas non plus que les placements de produits soient le mal incarné. Certaines techniques plus modernes, subtiles et audacieuses de cette pratique méritent d’être soulignées. Un bon exemple serait le dernier Man of Steel de Nolan et Snyder. Et non je ne parle pas ici de l’évidente visibilité de 7eleven et Sears, mais bien d’un produit qu’on peut difficilement identifier malgré son omniprésence tout au long du film. Il s’agit des lunettes de Clark Kent, qui s’avèrent être une paire de Warby Parker édition Man of Steel. WB est une jeune compagnie offrant des lunettes de prescription stylisées, très axée sur le commerce en ligne. Ce type de placement de produit est très innovant, car il permet de joindre son produit à une personnalité publique (Henry Cavill dans ce cas-ci) et ainsi consolider son image de marque. Beaucoup moins polluant que le placement classique, on évite d’enfoncer dans la gorge du téléspectateur des marques et des produits souvent surexposés.

http://www.warbyparker.com/man-of-steel/men

Saluons AXE

Le pouvoir de la communication marketing

Aujourd’hui, j’aimerais revenir sur point intéressant survolé lors de notre dernière cour qui m’a inspiré ce billet de blog. Il s’agit en fait des divers clichés que l’on retrouve dans les publicités, plus spécifiquement, celle du produit AXE, gamme de produit d’hygiène qui s’est vu propulsé au sommet grâce à sa ligne de déodorant en spray. Nul besoin d’être un génie afin de soulever tous les sous-entendus des pubs, on tente clairement ici de nous vendre plus que du savon. Très orienté vers le sexe, le glamour et l’humour, Axe fait beaucoup d’efforts pour nous livrer des contenus suggérant l’obtention d’un sexappeal hautement exagéré, dans un environnement sexuel softcore palpitant et dérisoire. Je ne peux que saluer le travail des concepteurs de pubs Axe, mais surtout des analystes et stratèges derrière la mise en place de leur plan marketing.

Mes impressions à l’égard de cette entreprise sont justifiés par la qualité du thinking derrières les pubs, mais également de l’utilisation des communications afin d’assurer la longévité du produit. Le cycle de vie d’un produit comprend 4 phases : Introduction, croissance, maturité et déclin. Lorsqu’un produit atteint la phase du déclin, l’on doit lui faire connaître une, ou des innovations afin de refaire grimper les ventes et de lui permettre de perdurer. Le Iphone en est le parfait exemple avec son continuel renouvellement. Dans le cas de AXE (je m’abstiendrai de parler d’autres lignes de produits que le déodorant), il plutôt difficile de réinventer le déodorant, et c’est là la beauté de la chose. Depuis 2003, Axe utilise une stratégie commerciale dépeignant le produit comme pouvant aider les hommes à séduire les femmes de différentes façons, et ça marche (les pubs, pas les femmes). Les pubs AXE n’ont pas beaucoup évoluées au fil des années, mais néanmoins beaucoup plus que le produit lui-même, qui est resté un déodorant en spray, niché dans un marché saturé où la compétition est très forte. Cela démontre bien, selon mon humble avis, le véritable pouvoir des médias et de la communication, qui permet de garder son produit en vogue sans innovations.  Ce succès est principalement lié à une segmentation approfondie de la clientèle, ainsi qu’une mise en pratique des phénomènes sociaux-culturels (pornographisation de la culture populaire).

Il est facile de détester les publicités AXE avec leur symboliques sexistes et grivoises, mais il est beaucoup plus difficile d’en apprécier l’intelligence et la portée.

La diminution de notre sensibilité face aux médias

Depuis longtemps déjà, les médias modernes ont changer notre façon de voir le monde qui nous entoure, de loin ou de près. La vidéo, plus particulièrement, est un support très puissant capable de véritables merveilles techniques, et qui ne cesse de repousser les limites. Au cinéma, on nous raconte des histoires; on nous présente des spectacles sous forme de vidéo-montages, truffés d’effets-spéciaux avec des bandes sonores traduites… Nous consommons ces contenus dans le but de nous divertir, ou de s’offrir un moment privilégié. Mais est-ce que cet acte de consommation à les mêmes impacts qu’il y a 30 ans? Les effets spéciaux ont-ils toujours une sorte de « pouvoir » sur nous? Dans mon cas, j’ai l’impression de ne pas avoir été charmé, choqué ou encore apeuré par les images d’un film depuis bon nombre d’années. Mais pourtant, les technologies audio-visuelles connaissent une croissance continue en terme de qualité et d’innovations, et ça se remarque. Sans reculer très loin, comparez simplement le visuel d’un blockbuster de 2005 avec celui d’un 2012, et vous constaterez l’évolution.

Si l’on remonte à la sortie de JAWS (1975) ou The Exorcist (1973), c’était une tout autre expérience pour les gens de l’époque. Ces films ont terrifié une génération entière, et ils l’ont fait avec des techniques beaucoup moins avancés que ce qu’on retrouve en 2014. Mes parents en témoignent, les jeunes de leur quartier dormaient les lumières allumées une semaine durant lors de la sortie de l’Exorcisme en 73. Ça a complètement changer le paysage avec toutes ces fenêtres illuminées la nuit. Pareil pour JAWS en 75, les gens qui l’avait vu était nerveux à l’idée de se baigner, dans de l’eau douce en plus. Pourquoi ne remarquons nous plus de tels effets chez les masses malgré nos techniques si avancées?

La société de consommation et la marchandisation de l’intangible

« History’s never harder to write than when it hasn’t been fully written yet. »… effectivement !

Compagnons de classe,

Nous avons beaucoup parlé de la société de consommation et du phénomène de spectacle lors de la dernière séance. J’aimerais profiter de la présente intervention pour discuter de celui que je considère comme chef de file en la matière, Hollywood. Il s’agit en fait d’un retour sur la lecture d’un article mis en ligne par notre Prof sur son site qui dénonce en quelques sorte les dérapages d’Hollywood par rapport à son « industrie de la culture ».

http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2013/01/2013123161154623130.html

Ce qui nous intéresse ici est la reproduction de faits vécus et de scénarios basés sur des événements réels, bref les productions à caractère historique. De nos jours, les œuvres hollywoodiennes tentent de rejoindre une audience la plus globale possible, et à l’ère de la mondialisation, il est normal de retrouvé des films comme Black Hawk Down ou Argo (un des films de l’article) dans des pays comme  l’Iran ou encore l’Ukraine. Pourquoi à si grande échelle ? On dirait que la question ne se pose même pas, c’est de la maximisation des bénéfices, on répond également à une demande, d’où le phénomène de société de consommation qui profite beaucoup à cette industrie. Si vous avez lu l’article, vous comprendrez que ces films » historiques », comme Argo et Zero Dark Thirty, ne sont pas de bonnes interprétations de l’histoire en tant que tel, mais que l’histoire se situe en fait loin derrière ces reconstitutions partielle qui ne sont pas pertinente dans leur contexte. Argo, représentation de ce drame mineur de la diplomatie américiane, nous est pourtant servi comme un moment d’histoire excessivement « thrillant ». On cherche en quelque sorte à faire vivre des émotions mal placées, surtout considérant le fait que les événements date d’une trentaine d’année et ont été amplement couverte à l’époque.

Comme on dit , l’histoire est écrite par les vainqueurs. Hollywood ne devrait pas ignorer les divergences entre les versions des faits et tenter de faire valoir sa vision provinciale d’événements historiques pour ensuite la promouvoir à l’échelle mondiale. La recherche du spectaculaire et la demande continu du divertissement est en train de tué l’objectivité et la qualité. Ce n’est plus le cœur et la tête qui dictent le choix de scénarios, mais bien les études marketing. Le monde de « l’entertainment » me semble parfois être en train de faire et refaire notre éducation. Comme si nous étions si habitué de se faire conditionner par nos écrans que l’écoute d’un film du genre était synonyme de «voici l’essentiel livré pour vous». Qu’en pensez-vous ?

À voir pour ceux qui désirent connaître de vrais médias poubelles

 

http://www.sunnewsnetwork.ca/video/cbc’s-hard-french-accent/3183707157001

En résumé, une chaîne télé anglophone  appartenant à Quebecor Média ne semble pas apprécier que les journalistes de CBC fassent un effort pour prononcer les noms des athlètes olympique québécois. Intervention tout à fait pertinente d’un « linguiste ».

Le CEGEP: les limbes de l’éducation au Québec

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Cet article est en lien avec un des billets des média maniaques parut plus tôt la semaine dernière concernant la baisse des exigences au niveau des résultats scolaires d’élèves du secondaire.

Ce sujet de blogue qui s’insert bien dans la catégorie «pétage de coche» m’a d’abord ramené vers le visionnement d’une séquence de Pink Floyd : The Wall. Le concept de la scène où l’on voit des écoliers qui se font entraîner dans une production à la chaîne de la conformité sur l’aire du morceau Another brick in the wall m’a remémoré une chose: je remets beaucoup en question l’apport du système d’étude post-secondaire en place dans notre province.

Tout d’abord, je me dois de revenir sur cette réforme douteuse de la commission scolaire X dont il est question dans La Presse. Je crois que cette manœuvre n’a aucune valeur à long terme, si ce n’est que de soulager la situation de pénurie de main d’oeuvre au Québec. Au bout du compte, ça reste le problème de notre société, qui se retrouve avec une qualité de diplômés amoindrie, des professeurs en burn out, des élèves doués qui ne peuvent exploiter pleinement leur potentiel… Personnellement, je crois que le décrochage scolaire prend racine à l’extérieur du cadre de l’éducation. Même si un système plus permissif donne la chance aux «cas sensibles» de traverser l’étape du secondaire, le diplôme a si peu de valeur (de moins en moins) qu’ils devront allez compléter une formation au collégial, et c’est là qu’on va les achever.

Comme l’explique Jonatan Roberge dans l’épisode 72 de sa websérie Fiston, au CEGEP, il y a beaucoup de jeunes mêlés. Le CEGEP, en gros, ça existe pour te permettre de compléter un programme technique de 3 ans (qui donne accès à de bons emplois) ou à un programme général de 2 ans qui t’apprends à apprendre (du secondaire avancé avec moins d’heures de cour). J’aimerais simplement rappelé que le secondaire est déjà dédié à apprendre aux jeunes comment apprendre pour le futur. Ce que j’essaie de dire, c’est que lorsque tu es au secondaire, il y une structure mise place, généralement plus rigide que le CEGEP, dans laquelle les élèves ont grandit et se reconnaisse d’une manière ou d’une autre. Si on veut rendre le système d’éducation plus performant, je crois que l’on devrait au contraire renforcer cette valeur du diplôme secondaire, et minimiser le temps passé au collégial pour les élèves souhaitant faire des études universitaires. Je suis en faveur d’ajouter une année de secondaire quitte à réduire d’une année le pré-universitaire. Je crois que cette option permettrait de simplifier le système d’éducation entier au Québec, et laisserait place à des cheminements scolaires moins confus, tout comme une force de travail mieux éduquée. En résumé, je ne crois pas que la facilité et l’instauration du «permis de travail» soit l’angle d’attaque idéale contre le décrochage, la pénurie de main d’oeuvre ou encore le remboursement de la dette.

http://video.fr.ca.msn.com/browse/exclusives/fiston

Manipulation de l’opinion: de Triumph of the will à Bowling for Columbine

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Si vous êtes amateur de documentaires, les réalisations de Michael Moore ne vous sont probablement pas inconnues. Lorsque l’on s’intéresse au médias, certaines de ses oeuvres sont des must have seen du domaine, comme Bowling for Columbine ou encore Farenheit 9/11.

 Documentaire: adjectif,
Qui repose sur des documentsFilm didactique présentant des
 faits réels.

D’abord, j’aimerais seulement rappeler que l’on considère trop souvent les médias moderne comme des portails sur le monde tel qu’il EST en réalité, même s’il n’en est rien. Même les contenus à saveur politique ou d’actualité sont «teintés par les discours dominants». On tente de susciter l’information à un point tel qu’elle est dramatisée sur le mode spectaculaire. Le point que j’essaie de faire, c’est que le documentaire n’échappe pas à cette tendance. On dirait que l’on assume que, par sa nature, il se doit de présenter son contenu de manière objective, sans faire intervenir d’éléments affectifs, comme s’il y avait des règles qui le régissait à ce niveau.

Comme il a été mentionné dans le cour, le montage est un langage qui vient  donner un sens au film. On a reproché à Michael Moore d’avoir utilisé ce langage et certaines techniques à des fins douteuses. Par exemple, lors de son interview avec Charlton Heston (président de la NRA 1988-2003) à sa résidence dans Bowling for Columbine, Moore utilise le montage afin de donner l’impression qu’il a le dessus lors d’une confrontation entre lui et Heston. Le fait est qu’en réalité, Heston avait mis fin à l’entrevue depuis plusieurs minutes avant le tournage des principales images. Ceci n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres montages et manipulations présents dans les documentaires de Moore.

(Fait intéressant: Heston s’est vu diagnostiqué de la maladie d’Alzheimer suite à la sortie du film et se retire du poste de président de la NRA)

Est-ce que les méthodes de Moore ont leurs places dans un film documentaire? Personnellement, je ne sai pas. J’ai seulement le sentiment qu’il a joué fairplay. Comme disais Will Smith dans Bad Boys :Hate on the game, not the player.Je crois que l’analyse et la compréhension des contenus doit devenir naturel afin de pouvoir se faire sa propre opinion, et non de se la faire imposée. Si quelqu’un en viendrait a proposé une réforme scolaire comportant des cours de théories de la communication de masse dès le jeune âge, je l’appuierais.